Et 1, et 2, et 3, ..... et 4, et 5 Zéro !
Bon, inutile de s'étendre plus longuement sur le résultat qui restera douloureux pour certains, mais je me devais d'en préciser le contexte : Vous l'aurez compris,
j'ai eu le plaisir d'être invité hier au Parc pour assister à PSG-Nantes , grande affiche du championnat de ligue 1 (enfin initialement).
Non non, le premier à ronchonner n'était pas Nantais (pas encore) , c'était Cyril qui m'en a voulu toute le journée pour n'avoir pu obtenir qu'une seule et unique
place !
Il a vite été consolé car je lui ai rapporté des drapeaux (chinois) du PSG (quatar) distribués dans les tribunes (franchouillardes).
Une fois sur place, je me suis retrouvé avec mon hôte au milieu d'une sorte de meute bleue et rouge, plus ou moins neuronée, plus ou moins avinée (et
c'était pas du Muscadet) , et qui après les trois premiers buts parisiens lançait des slogans à désaler toute la Bretagne (ou Loire atlantique, c'est selon)
"mais y sont où, mais y sont où, mais y sont où les ca-na-ris lala lala !!"
"mais y sont cuits, mais y sont cuits , ils sont cuits cuits les ca-na-ris lala lala !"
et j'vous passe les grossièretés "standard" du parc des princes...
La forme mise à part, le fait est, les canaris (les vrais Nantais) n'étaient pas là. Attendaient-ils l'aéroport ?
A la place, ils ont dû mettre 11 spectateurs en maillot jaune qui couraient après le qatar-SG, et très occasionnellement après un maudit ballon de foot glissant,
qu'ils avaient du mal à apercevoir.
Les Zlatan and Co ont même poussé l'exercice d'humiliation jusqu'à faire une passe à 10 dans la passoire jaune, une spéciale : une passe à 10 ..... minutes ! avec
jonglages, talonnades et tout l'arsenal du jeu de jambes ... hu-mi-liés qu'ils étaient les jaunes, qu'on aurait pris en la circonstance pour des stéphanois tellement ils étaient
verts, ou pour des monégasques tellement ils ont vu rouge, surtout après le cinquième but.
Hier, le canari avait muté en perroquet. A tel point que l'arbitre a même été jusqu'à abréger la souffrance des volatiles en sifflant la fin du match pile-poil à 90
min, faisant fi des arrêts de jeu.
Force est de constater que l'heureuse et spectaculaire renaissance footballistique nantaise s'est heurtée hier à un obstacle. Temporairement, j'espère.
Quant à moi, il y a plus de 35 ans que je n'avais pas mis les pieds au Parc de Princes, et au delà du résultat, le spectacle fut total !
Gros câlin aux malheureux Nantais, et vieilles bises à tous !
(avec une année de plus ce jour pour votre reporter préféré)